Citations en résonance

Citations et extraits se répondent, et entrent parfois en résonance

Illustration d‘un oiseau en vol.
  • Adoucir les horreurs de la vie (Léon Lafoscade, Le Théâtre d’Alfred de Musset)

    « …

     

    On ne badine pas avec l’amour suffirait à caractériser dans
    sa fleur cette influence dont la religion et la morale peuvent
    s’inquiéter, mais qui vient si joliment souligner les
    délicatesses de la passion, aiguiser les hardiesses de l’idée,
    adoucir les grossièretés du fait brutal, répandre enfin son élégance
    légère, sceptique et parfois pénétrante sur les orages de la
    vie, sur ses inconséquences, sur ses horreurs.

     

    … »

     

     

    Léon Lafoscade, Le Théâtre d’Alfred de Musset
    Hachette, 1902, Nizet, 1966
    propos cités par Romain Lancrey-Javal, dans l’édition de la pièce On ne badine pas avec l’amour 
    dans la collection Classiques Hachette,
    1993, page 122
     
  • Fugitive beauté (Charles Baudelaire, À une passante)

    « …
     
    Un éclair… puis la nuit ! — Fugitive beauté
    Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
    Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?

    Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être !
    Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
    Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais !
     
    … »

     

    Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Tableaux parisiens – XCIII. À une passante, vers 9 à 14
    1861, GF Flammarion, 1991-2006, page 137

     

    Résonances :
    Apparition (Charles Baudelaire, Les sept vieillards)
    Indifférence (Charles Baudelaire, Le Beau navire)
    N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? (Pierre Corneille, Le Cid)

  • Gagner pouce à pouce (Jean-Jacques Goldman, C’est ta chance)

    « …

     

    Il faudra que tu apprennes
    A perdre, à encaisser
    Tout ce que le sort ne t’a pas donné
    Tu le prendras toi-même
    Oh, rien ne sera jamais facile
    Il y aura des moments maudits
    Oui, mais chaque victoire ne sera que la tienne
    Et toi seule en saura le prix

     

    … »

     

    Jean-Jacques Goldman, C’est ta chance, sur l’album « Entre gris clair et gris foncé« 
    Columbia, 1987-2000

     
  • Le méprisant (Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir)

    « …
     

    Le méprisant
    Je laisse bien des choses tomber et échapper,
    C’est pourquoi vous me dites méprisant.
    Mais qui boit à des verres trop
    Pleins, en laisse beaucoup tomber et échapper —,
    Mais pour autant ne pense pas de mal du vin.
     

    … »

     

    Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir –
    Plaisanterie, ruse et vengeance, paragraphe 10
    traduction Patrick Wotling, GF-Flammarion, 1997-2000, page 37

     
  • L’enfance d’un soleil (Bertrand Cantat et Brigitte Fontaine, L’Europe)

    « …

     

    L’enfance de l’art est un lever de soleil

     

    … »

     

    Bertrand Cantat et Brigitte Fontaine, L’Europe,
    sur l’album « Des visages des figures » de Noir Désir
    Barclay, 2001
  • Élément pour la critique des saints (Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir)

    « …

     

    [Les saints chrétiens] ne supportaient la vie que grâce à la pensée
    qu’à la vue de leur vertu, chacun était saisi par le mépris de soi. 

    … »

     

    Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir –
    Troisième livre, paragraphe 150 « Eléments pour la critique des saints »
    traduction Patrick Wotling, GF-Flammarion, 1997-2000, page 192

     
  • Infinités inaccessibles (Charles Baudelaire, Le Guignon)

    « …
     

    Maint joyau dort enseveli
    Dans les ténèbres et l’oubli,
    Bien loin des pioches et des sondes ;

    Mainte fleur épanche à regret
    Son parfum doux comme un secret
    Dans les solitudes profondes.

     
    … »

     

    Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Spleen et Idéal – XI. Le Guignon, vers 9 à 14
    1861, GF Flammarion, 1991-2006, page 68

     
  • Cours et examen (Lucien Jerphagnon, « Je suis un agnostique mystique »)

    « …

     

    Je disais toujours à mes étudiants : « Ne vous avisez pas de répéter
    mon cours à l’examen. D’abord parce que je le connais mieux que vous.
    Ensuite parce que j’espère qu’il vous permettra de
    découvrir des choses que vous n’auriez pas sues sans lui afin qu’il
    vous aide à forger votre propre vision du monde. »

     

    … »

     

    Lucien Jerphagnon, « Je suis un agnostique mystique »
    propos recueillis par Nicolas Truong,
    Philosophie Magazine, numéro 36, février 2010, page 65
  • Je ne t’appartiens pas (Jean-Jacques Goldman, Appartenir)

    « …

     

    Mon amant, mon mari
    Mon toujours
    Des mots si doux
    Mais qui m’effraient parfois
    Je ne t’appartiens pas

     

    … »

     

    Jean-Jacques Goldman, Appartenir, sur l’album « Entre gris clair et gris foncé« 
    Columbia, 1987-2000
     
  • Indifférence (Charles Baudelaire, Le Beau navire)

    « …

    Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses,
    Ta tête se pavane avec d’étranges grâces ;
              D’un air placide et triomphant
    Tu passes ton chemin, majestueuse enfant.
     
    … »

     

    Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Spleen et Idéal – LII. Le Beau navire, vers 37 à 40
    1861, GF Flammarion, 1991-2006, page 99
     

    Résonance :
    Fugitive beauté (Charles Baudelaire, À une passante)
     
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