Citations en résonance

Citations et extraits se répondent, et entrent parfois en résonance

Illustration d‘un oiseau en vol.
  • Désirs d’uniformité (Claude Berger, Les Siècles aveugles de la gauche perdue)

    « …

     

    La volonté que tous soient semblables sous l’hégémonie communiste
    socialiste, révolutionnaire ou démocratique, proclamée progressiste,
    tiendra de la même exigence de conversion de l’univers
    entier des deux seules religions à caractère totalisant et à
    penchant totalitaire, l’Eglise d’antan inquisitoriale et croisée et
    l’Islam radical.

     

    … »

     

    Claude Berger, Les Siècles aveugles de la gauche perdue
    Safed, 2005, page 38

     
  • On ne voit bien qu’avec le cœur (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)

    « …

     

    – Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne
    voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.

     

    … »

     

    Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, chapitre 21
    Gallimard, nrf, 1946-1994, page 72
     
     

    Résonances :
    La lumière est invisible à nos yeux (Mylène Farmer, Derrière les fenêtres)
    Ce que les yeux ne peuvent pas voir (Mylène Farmer, Dessine-moi un mouton)
      
  • Luxe, calme et volupté (Charles Baudelaire, L’invitation au voyage)

    « …
     
         Les soleils couchants
         Revêtent les champs
    Les canaux, la ville entière,
         D’hyacinthe et d’or ;
         Le monde s’endort
    Dans une chaude lumière.

    Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.
     
    … »

     

    Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Spleen et Idéal – LIII. L’invitation au voyage, vers 35 à 42
    1861, GF Flammarion, 1991-2006, page 100
  • Et personne à qui le dire (Kyo, Je cours)

    « …

     

    Je suis seul et personne à qui le dire

     

    … »

     

    Kyo, Je cours, sur l’album « Le chemin« 
    Zomba Records, 2002
     
  • Un État qui exige le monopole de la solidarité (Claude Berger, Les Siècles aveugles de la gauche perdue)

    « …

     

    Cette concurrence sur le marché du travail pour être maintenue exige
    sa pérennisation dans la vie civile par une atomisation des individus
    et ce sera une des fonctions de l’État du salariat que
    d’organiser cette citoyenneté désolidarisée en brisant toute
    expression d’une quelconque solidarité économique, communautaire,
    culturelle, linguistique pouvant menacer l’idéal hégémonique d’État
    dont il dispense le culte, tout en veillant lui-même de très près au
    déroulement des règles de ce marché.

     

    … »

     

    Claude Berger, Les Siècles aveugles de la gauche perdue
    Safed, 2005, page 12
     
    Résonance :
    Autorité liberticide (Alexis de Tocqueville, de la Démocratie en Amérique)
     
  • Lumière aveuglante (Charles Baudelaire, L’aube spirituelle)

    « …

     
    Le soleil a norci la flamme des bougies :
    Ainsi, toujours vainqueur, ton fantôme est pareil,
    Âme resplendissante, à l’immortel soleil !
     

    … »

     

    Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Spleen et Idéal – XLVI. L’aube spirituelle, vers 12 à 14
    1861, GF Flammarion, 1991-2006, page 94

     
  • Si l’on craint la pluie… (Jean-Jacques Goldman, La pluie)

    « …

    Pas de jolie vie,
    de joli chemin
    si l’on craint la pluie

    … »

    Jean-Jacques Goldman, La pluie, sur l’album « Chansons pour les pieds« 
    Columbia, 2001

    Résonance :
    Plutôt que de se plaindre… (Zazie, Hissée haut)

  • Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! (Charles Baudelaire, L’Horloge)

    « …
     
    Tantôt sonnera l’heure où le dinvin Hasard,
    Où l’auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
    Où le Repentir même (oh ! la dernière auberge !),
    Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard !

    … »

    Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Spleen et Idéal – LXXXV. L’Horloge
    1861, GF Flammarion, 1991-2006, pages 123
     
    Résonances :

    « Si j’avais su » est trop tard (Mylène Farmer, Serais-tu là ?)
    Le Temps gagne à tout coup (Charles Baudelaire, L’Horloge)
    L’avenir, c’est la mort (Guy de Maupassant, La Chevelure)
     

  • Ce que les yeux ne peuvent pas voir (Mylène Farmer, Dessine-moi un mouton)

    « …

    Quelle solitude
    D’ignorer
    Ce que les yeux
    Ne peuvent pas voir

    … »

    Mylène Farmer, Dessine-moi un mouton, sur l’album « Innamoramento« 
    Stuffed Monkey, Polydor, 1999

    Résonance :
    On ne voit bien qu’avec le cœur (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)
     

  • Âge et opinions (F. M. Dostoïevski, Les Frères Karamazov)

    « …

    Quand vous serez un peu plus âgé, vous comprendrez vous-même le rôle que l’âge joue dans nos opinions.
     

    … »

    F. M. Dostoïevski, Les Frères Karamazov, livre dixième : Les gamins, VI.
    Précocité
    traduction Marc Chapio, Rencontre Lausanne, 1968, page 302
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