Citations en résonance

Citations et extraits se répondent, et entrent parfois en résonance

Illustration d‘un oiseau en vol.
  • Web à valeur négative (Paul A. Samuelson & William D. Nordhaus, Économie)

    « …

     

    Le Web ne vous coûte rien, et ce prix peut parfois dépasser sa valeur.

     

    … »

     

    Paul A. Samuelson & William D. Nordhaus, Économie, chapitre 1
    traduction s. d. Françoise Labre, Economica, 2000, page 25
     
  • Amours réprimées (Charles Baudelaire, Femmes damnées)

    « …
     
    Avons-nous donc commis une action étrange ?
    Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi :
    Je frissonne de peur quand tu me dis : « Mon ange ! »
    Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.
     
    … »

     

    Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Les Épaves – III. Femmes damnées, vers 49 à 52
    1861, GF Flammarion, 1991-2006, page 194
  • « Si j’avais su » est trop tard (Mylène Farmer, Serais-tu là ?)

    « …

     

    Chaque mot qu’on garde
    Chaque geste qu’on n’a fait,
    Sont autant de larmes,
    Qui invitent au regret

    « si j’avais su » est trop tard,
    Mâchoire d’une pierre tombale
    Le « j’aurais dû » dérisoire
    Sans voix, et là… j’ai un peu froid…

     

    … »

     

    Mylène Farmer, Serais-tu là ?, sur l’album « Innamoramento« 
    Stuffed Monkey, Polydor, 1999

     

    Résonance :

    Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! (Charles Baudelaire, L’Horloge)

      
  • L’égalité dans l’esclavage (Alexis de Tocqueville, de la Démocratie en Amérique 2)

    « …

     

    ils veulent l’égalité dans la liberté, et, s’ils ne peuvent
    l’obtenir, ils la veulent encore dans l’esclavage. Ils souffriront la
    pauvreté, l’asservissement, la barbarie, mais ils ne souffriront
    pas l’aristocratie.

     

    … »

     

    Alexis de Tocqueville, de la Démocratie en Amérique 2
    GF-Flammarion, 1981, page 123
     
  • Fin de rêve (Charles Baudelaire, Rêve parisien)

    « …
     

    En rouvrant mes yeux pleins de flamme
    J’ai vu l’horreur de mon taudis,
    Et senti, rentrant dans mon âme,
    La pointe des soucis maudits
     

    … »

     

    Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Tableaux parisiens – CII. Rêve parisien, vers 53 à 56
    1861, GF Flammarion, 1991-2006, page 146

     
  • L’amour est partout (Zazie, Flower power)

    « …

     

    Crois-moi. Si l’amour est parti. Dis-toi. Que l’amour est partout.

     

    … »

     

    Zazie, Flower power, sur l’album Totem
    La Zizanie, Mercury, 2007
  • La fonction fabulatoire (Lionel Naccache, La conscience révélée)

    « …

     

    Certains malades atteints de lésions cérébrales ou de maladies
    dégénératives peuvent très bien reconnaître « objectivement » leur
    conjoint, tout en estimant qu’il s’agit en fait d’un sosie, d’un
    usurpateur… Au niveau cérébral, le cortège de signes émotionnels
    (sensations de familiarité, impressions de vécus) qui accompagne
    normalement la perception des traits physiques de la personne
    proche ne s’active pas. Le malade, qui est conscient, crée un
    scénario pour expliquer son malaise, d’origine physiologique.

     

    … »

     

    Lionel Naccache, La conscience révélée
    propos recueillis par Martin Duru, dans l’article « Terra cognita »,
    Philosophie Magazine, numéro 36, février 2010, page 76
     
     
    Résonance :
    L’espoir fait vivre (Mylène Farmer)
  • Drôle à en… (Michael Patrick King, Sex and the city)

    « …

     

    [Miranda Hobbes]

    J’en fais une hémorragie interne tellement c’est drôle

     

    … »

     

    Michael Patrick King, Sex and the city, saison 3, épisode 18 « Cock a
    Doodle Do! » (« Cocorico ! »)
    [auteur de la traduction : inconnu], HBO, 2000-2002
     
  • Répondre aux reproches (Pierre Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses)

    « …

     

    J’avoue avec sincérité que tous ces reproches peuvent être fondés :
    je crois aussi qu’il me serait possible d’y répondre, et même sans
    excéder la longueur d’une préface. Mais on doit sentir que,
    pour qu’il fût nécessaire de répondre à tout, il faudrait que
    l’ouvrage ne pût répondre à rien ; et si j’en avais jugé ainsi, j’aurais
    supprimé à la fois la préface et le livre.

     

    … »

     

    Pierre Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses, Préface du
    rédacteur
    GF-Flammarion, 1996, page 76
     
    Résonance :
    On ne demande pas ses raisons à Zarathoustra (Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)
      
  • Ange ou Sirène, qu’importe (Charles Baudelaire, Hymne à la beauté)

    « …
     
    Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe,
    O Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
    Si ton œil, ton souris, ton pied, m’ouvrent la porte
    D’un Infini que j’aime et n’ai jamais connu ?

    De Satan ou de Dieu, qu’importe ? Ange ou Sirène,
    Qu’importe, si tu rends, — fée aux yeux de velours,
    Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! —
    L’univers moins hideux et les instants moins lourds ?
     
    … »

     

    Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Spleen et Idéal
    XXI. Hymne à la beauté, vers 21 à 28
    1861, GF Flammarion, 1991-2006, page 75
     

    Résonance :
    Plonger au fond du gouffre (Charles Baudelaire, Le Voyage)

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