« …
J’ai le présent certitude
d’un lendemain fidèle
où je vous redirai
encore une fois,
comme tant de fois,
le désir fou de vous.
… »
-
Le désir fou de vous (Jacques Salomé, Le présent multiple)
-
Un silence stupide (Abbé Dinouart, L’Art de se taire)
« …
Un silence stupide, [c’est] lorsque la langue étant immobile, et
l’esprit insensible, tout l’homme paraît être abîmé dans une profonde
taciturnité qui ne signifie rien.… »
-
Les dangers de la pitié (Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir)
« …
Où résident tes plus grands dangers ? — Dans la pitié.
… »Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir –
Troisième livre, paragraphe 271
traduction Patrick Wotling, GF-Flammarion, 1997-2000, page 224 -
Je te donne mon âme (Lara Fabian et Jean-Félix Lalanne, Il ne manquait que toi)
« …
Je te donne mon âme
Si tu ne la prends pas… »
-
La ménagère et la télé (David Abiker, dans Médias)
« …
(…) la téléréalité et [les] magazines dits de société qui rosissent
leur contenu pour séduire la seule personne qui les intéresse vraiment :
celle qui fait les courses ou en dresse la liste.… »
-
Un bistouri doit couper (Sigmund Freud, Introduction à la psychanalyse)
« …
Connaissez-vous un moyen ou un procédé thérapeutique qui soit à
l’abri d’un abus ? Pour être un moyen de guérison, un bistouri doit
couper.… »
Sigmund Freud, Introduction à la psychanalyse, « 28 : La thérapeutique
analytique »
traduction Samuel Jankelévitch, Payot & Rivages, collection Petite Bibliothèque Payot, 2001, page 565
-
C’est toi changeante que j’aime (André Breton, L’Amour fou)
« …
À travers la diversité de ces fleurs inconcevables, là-bas, c’est
toi changeante que j’aime en chemise rouge, nue, en chemise grise.… »
-
Tu te dis libre ? (Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)
« …
Tu te dis libre ? Ce que je veux connaître c’est ta pensée
souveraine ; je ne tiens pas à apprendre quel est le joug que tu as
secoué.… »
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra – Première partie,
paragraphe « Des voies du créateur »traduction Geneviève Bianquis, GF-Flammarion, 1969-2006, page 102 -
L’enfer, c’est les Autres (Jean-Paul Sartre, Huis clos)
« …
Vous vous rappelez : le soufre, les bûcher, le gril… Ah ! quelle
plaisanterie. Pas besoin de gril : l’enfer, c’est les Autres.… »
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Trop avant dans la nuit… (Alain Robbe-Grillet, Les Gommes)
« …
Celui qui s’est attardé trop avant dans la nuit, souvent ne sait
plus à quelle date appartient ce temps douteux où son existence se
prolonge ; son cerveau, fatigué par le travail et la veille,
essaye en vain de reconstituer la suite des jours : il doit avoir
terminé pour demain cet ouvrage commencé hier soir, entre hier et demain
il n’y a plus la place du présent. Épuisé tout à fait il
se jette enfin sur son lit et s’endort. Plus tard, lorsqu’il
s’éveillera, il se retrouvera dans son aujourd’hui naturel.… »