Citations et extraits se répondent, et entrent parfois en résonance

Étiquette : amour

  • Pouvoir sur l’amour (Marcel Proust, Du côté de chez Swann)

    « … (…) je lui demandais ce qu’il fallait faire pour qu’elle recommençât à m’aimer autant, pour qu’elle m’aimât plus que les autres ; je voulais qu’elle me dît que c’était déjà fait, je l’en suppliais comme si elle avait pu modifier son affection pour moi à son gré, au mien, pour me faire plaisir,…

  • Bâtir sur les cœurs est une chose sotte (Charles Baudelaire, Confession)

    « … Que bâtir sur les cœurs est une chose sotte ;           Que tout craque, amour et beauté, Jusqu’à ce que l’Oubli les jette dans sa hotte           Pour les rendre à l’Eternité ! … » Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal Spleen et Idéal – XLV. Confession, vers 29 à 32 1861, GF…

  • Fuir son âme sœur ? (Mylène Farmer, Innamoramento)

    « …   L’inconnu a meurtri plus d’un cœur Et son âme sœur On l’espère, on l’attend, on la fuit même Mais on aime   … »   Mylène Farmer, Innamoramento, sur l’album « Innamoramento«  Stuffed Monkey, Polydor, 1999     Résonances : L’attente est magnifique (André Breton, L’Amour fou) « J’ai aimé » (Alfred de…

  • Amours réprimées (Charles Baudelaire, Femmes damnées)

    « …   Avons-nous donc commis une action étrange ? Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi : Je frissonne de peur quand tu me dis : « Mon ange ! » Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.   … »   Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Les Épaves –…

  • L’amour est partout (Zazie, Flower power)

    « …   Crois-moi. Si l’amour est parti. Dis-toi. Que l’amour est partout.   … »   Zazie, Flower power, sur l’album Totem La Zizanie, Mercury, 2007

  • Ange ou Sirène, qu’importe (Charles Baudelaire, Hymne à la beauté)

    « …   Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe, O Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu ! Si ton œil, ton souris, ton pied, m’ouvrent la porte D’un Infini que j’aime et n’ai jamais connu ? De Satan ou de Dieu, qu’importe ? Ange ou Sirène, Qu’importe, si tu rends, — fée aux…

  • Le jamais de mon toujours (Carla Bruni, Le toi du moi)

    « …   Tu es l’amer et moi le doute Tu es le néant et moi le tout Tu es le chant de ma sirène Toi tu es le sang et moi la veine T’es le jamais de mon toujours T’es mon amour t’es mon amour   … »   Carla Bruni, Le toi du…

  • Fugitive beauté (Charles Baudelaire, À une passante)

    « …   Un éclair… puis la nuit ! — Fugitive beauté Dont le regard m’a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ? Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être ! Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j’eusse aimée, ô toi…

  • Je ne t’appartiens pas (Jean-Jacques Goldman, Appartenir)

    « …   Mon amant, mon mari Mon toujours Des mots si doux Mais qui m’effraient parfois Je ne t’appartiens pas   … »   Jean-Jacques Goldman, Appartenir, sur l’album « Entre gris clair et gris foncé«  Columbia, 1987-2000  

  • Lumière aveuglante (Charles Baudelaire, L’aube spirituelle)

    « …   Le soleil a norci la flamme des bougies : Ainsi, toujours vainqueur, ton fantôme est pareil, Âme resplendissante, à l’immortel soleil !   … »   Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Spleen et Idéal – XLVI. L’aube spirituelle, vers 12 à 14 1861, GF Flammarion, 1991-2006, page 94