Citations en résonance

Citations et extraits se répondent, et entrent parfois en résonance

Illustration d‘un oiseau en vol.
  • « J’ai aimé » (Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour)

    « …

    [Perdican]
    On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux
    ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne
    pour regarder en arrière, et on se dit : J’ai souffert
    souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j’ai aimé.

    … »

    Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour, Acte II, scène 5
    Hachette 1993 – Classiques Hachette, page 61

    Résonance :
    « J’ai aimé » (Mylène Farmer, Avant que l’ombre)
    Un homme qui fait le mal sans être méchant (Jules Lemaître, Impressions sur le théâtre) 
    Fuir son âme sœur ? (Mylène Farmer, Innamoramento)
     
  • Pour le Beau, une nuance, c’est beaucoup (Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)

    « …

    Le Beau se dérobe à tout vouloir violent.
    Une nuance de plus ou de moins, ici c’est beaucoup, ici c’est l’essentiel.

    … »

    Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra – Deuxième partie,
    paragraphe « Des sublimes »
    traduction Geneviève Bianquis, GF-Flammarion, 1969-2006, page 164
     

    Résonance :
    L’Art et la nuance (Marcel Proust, Du côté de chez Swann)
     
  • La jeunesse, un mythe pour elle-même (Jean-Pierre Vincent)

    « …

    Une époque où l’histoire semble s’être arrêtée et où pourtant elle
    avance sans les hommes, inexorablement, à l’aveugle. Une époque où
    chacun peut se sentir en déshérence alors que le mouvement du
    monde prend une consistance nouvelle, inconnue (il y a
    « enrichissez-vous » ; il y a les nouvelles machines industrielles ; il y a
    l’arrivée en grand nombre des petits hommes dans les villes…).
    Ce monde est contraignant, et pourtant chacun s’y sent flotter sans
    principes. Dans la jeunesse, un nihilisme souvent sinistre, parfois
    joyeux, ou plutôt cyclothymique. On n’y croit plus. Aucune
    raison de s’enthousiasmer concrètement, de se mouiller dans ce
    monde-là. On s’enthousiasme donc pour soi-même. On se réfugie dans les
    valeurs secrètes (la passion, la musique, la nature), ou dans
    les paradis artificiels. La jeunesse devient un mythe pour
    elle-même, à l’abri du monde discrédité des adultes, soudain devenus des
    vieux. La jeunesse fait bloc dans sa solitude.

    … »

    Jean-Pierre Vincent, qui souligne « l’actualité vivace du théâtre de
    Musset »
    propos cités par Romain Lancrey-Javal, dans l’édition de la pièce
    « On ne badine pas avec l’amour » dans la collection Classiques Hachette,
    1993, pages 150-151
     
  • J’en veux davantage (Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir)

    « …
     

    J’en veux davantage, je ne suis pas de ceux qui cherchent. Je veux créer pour moi-même mon propre soleil.

    … »

    Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir –
    Quatrième livre, paragraphe 320 « Au moment des retrouvailles »
    traduction Patrick Wotling, GF-Flammarion, 1997-2000, page 259
     
  • Un refus de sélection qui coûte cher (Lucien Jaume, L’État administratif et le libéralisme)

    « …

    Il semble que, maintenant, un « droit au master » est en train de
    gagner ses titres de légitimité, la question de la sélection à l’entrée
    de l’université paraissant désormais taboue, au prix de
    plus de 40% d’échec en première année de faculté.

    … »

    Lucien Jaume, L’État administratif et le libéralisme : Une histoire française
    Fondation pour l’innovation politique, juin 2009, page 7
     
  • Et qui meurt… (Charles Baudelaire, La Cloche fêlée)

    « …

    Et qui meurt, sans bouger, dans d’immenses efforts

    … »

    Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – LVIII. La Cloche fêlée
    Classiques Hachette, 1992, page 94
     
  • L’attente est magnifique (André Breton, L’Amour fou)

    « …

    Indépendamment de ce qui arrive, n’arrive pas, c’est l’attente qui est magnifique.

    … »
     

    André Breton, L’Amour fou – III
    Gallimard, collection nrf, 1937-2004, page 33

    Résonance :
    Fuir son âme sœur ? (Mylène Farmer, Innamoramento)
  • Cartographier la vie des gens ? (Katarina Mazetti, Le Mec de la tombe d’à côté)

    « …

    Pourquoi est-ce que ce serait plus fou de cartographier la vie des gens que d’observer les oiseaux ?

    … »

    Katarina Mazetti, Le Mec de la tombe d’à côté
    traduit du suédois par Lena Grumbach et Catherine Marcus, Gaïa, 1998-2006
     
  • « Pardonne-moi » (Mylène Farmer, Pardonne-moi)

    « …

    Pardonne-moi
    Si la douleur remue tout
    Qu’elle me broie
    De t’aimer comme un fou
    Que tu n’es pas
    Pardonne-moi

    … »

    Mylène Farmer, Pardonne-moi, sur l’album « Les Mots« 
    Polydor, 2001

    Résonance :
    « Pardonnez-moi » (Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)
     
  • Le secret de la vie (André Breton, L’Amour fou)

    « …

    Et pourtant pour chacun la promesse de toute heure à venir contient
    tout le secret de la vie, en puissance de se révéler un jour
    occasionnellement dans un autre être.

    … »

    André Breton, L’Amour fou – V
    Gallimard, Folio, 1937-2004, page 64

    Résonance :
    Théorie de la Madeleine 1 (Marcel Proust, Du côté de chez Swann)
     
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