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Adoucir les horreurs de la vie (Léon Lafoscade, Le Théâtre d’Alfred de Musset)
« … On ne badine pas avec l’amour suffirait à caractériser dans sa fleur cette influence dont la religion et la morale peuvent s’inquiéter, mais qui vient si joliment souligner les délicatesses de la passion, aiguiser les hardiesses de l’idée, adoucir les grossièretés du fait brutal, répandre enfin son élégance légère, sceptique et parfois…
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Fugitive beauté (Charles Baudelaire, À une passante)
« … Un éclair… puis la nuit ! — Fugitive beauté Dont le regard m’a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ? Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être ! Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j’eusse aimée, ô toi…
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Gagner pouce à pouce (Jean-Jacques Goldman, C’est ta chance)
« … Il faudra que tu apprennes A perdre, à encaisser Tout ce que le sort ne t’a pas donné Tu le prendras toi-même Oh, rien ne sera jamais facile Il y aura des moments maudits Oui, mais chaque victoire ne sera que la tienne Et toi seule en saura le prix ……
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Le méprisant (Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir)
« … Le méprisant Je laisse bien des choses tomber et échapper, C’est pourquoi vous me dites méprisant. Mais qui boit à des verres trop Pleins, en laisse beaucoup tomber et échapper —, Mais pour autant ne pense pas de mal du vin. … » Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir – Plaisanterie,…
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L’enfance d’un soleil (Bertrand Cantat et Brigitte Fontaine, L’Europe)
« … L’enfance de l’art est un lever de soleil … » Bertrand Cantat et Brigitte Fontaine, L’Europe, sur l’album « Des visages des figures » de Noir Désir Barclay, 2001
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Élément pour la critique des saints (Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir)
« … [Les saints chrétiens] ne supportaient la vie que grâce à la pensée qu’à la vue de leur vertu, chacun était saisi par le mépris de soi. … » Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir – Troisième livre, paragraphe 150 « Eléments pour la critique des saints » traduction Patrick Wotling, GF-Flammarion, 1997-2000, page 192…
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Infinités inaccessibles (Charles Baudelaire, Le Guignon)
« … Maint joyau dort enseveli Dans les ténèbres et l’oubli, Bien loin des pioches et des sondes ; Mainte fleur épanche à regret Son parfum doux comme un secret Dans les solitudes profondes. … » Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Spleen et Idéal – XI. Le Guignon, vers 9…
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Cours et examen (Lucien Jerphagnon, « Je suis un agnostique mystique »)
« … Je disais toujours à mes étudiants : « Ne vous avisez pas de répéter mon cours à l’examen. D’abord parce que je le connais mieux que vous. Ensuite parce que j’espère qu’il vous permettra de découvrir des choses que vous n’auriez pas sues sans lui afin qu’il vous aide à forger votre propre…
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Je ne t’appartiens pas (Jean-Jacques Goldman, Appartenir)
« … Mon amant, mon mari Mon toujours Des mots si doux Mais qui m’effraient parfois Je ne t’appartiens pas … » Jean-Jacques Goldman, Appartenir, sur l’album « Entre gris clair et gris foncé« Columbia, 1987-2000
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Indifférence (Charles Baudelaire, Le Beau navire)
« … Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses, Ta tête se pavane avec d’étranges grâces ; D’un air placide et triomphant Tu passes ton chemin, majestueuse enfant. … » Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Spleen et Idéal – LII. Le Beau navire, vers 37 à 40…