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On ne voit bien qu’avec le cœur (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)
« … – Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. … » Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, chapitre 21 Gallimard, nrf, 1946-1994, page 72 Résonances : La lumière est invisible à…
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Luxe, calme et volupté (Charles Baudelaire, L’invitation au voyage)
« … Les soleils couchants Revêtent les champs Les canaux, la ville entière, D’hyacinthe et d’or ; Le monde s’endort Dans une chaude lumière. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. … » Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Spleen et Idéal – LIII.…
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Et personne à qui le dire (Kyo, Je cours)
« … Je suis seul et personne à qui le dire … » Kyo, Je cours, sur l’album « Le chemin« Zomba Records, 2002
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Un État qui exige le monopole de la solidarité (Claude Berger, Les Siècles aveugles de la gauche perdue)
« … Cette concurrence sur le marché du travail pour être maintenue exige sa pérennisation dans la vie civile par une atomisation des individus et ce sera une des fonctions de l’État du salariat que d’organiser cette citoyenneté désolidarisée en brisant toute expression d’une quelconque solidarité économique, communautaire, culturelle, linguistique pouvant menacer l’idéal hégémonique…
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Lumière aveuglante (Charles Baudelaire, L’aube spirituelle)
« … Le soleil a norci la flamme des bougies : Ainsi, toujours vainqueur, ton fantôme est pareil, Âme resplendissante, à l’immortel soleil ! … » Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Spleen et Idéal – XLVI. L’aube spirituelle, vers 12 à 14 1861, GF Flammarion, 1991-2006, page 94
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Si l’on craint la pluie… (Jean-Jacques Goldman, La pluie)
« … Pas de jolie vie, de joli chemin si l’on craint la pluie … » Jean-Jacques Goldman, La pluie, sur l’album « Chansons pour les pieds« Columbia, 2001 Résonance : Plutôt que de se plaindre… (Zazie, Hissée haut)
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Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! (Charles Baudelaire, L’Horloge)
« … Tantôt sonnera l’heure où le dinvin Hasard, Où l’auguste Vertu, ton épouse encor vierge, Où le Repentir même (oh ! la dernière auberge !), Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! … » Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Spleen et Idéal – LXXXV.…
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Ce que les yeux ne peuvent pas voir (Mylène Farmer, Dessine-moi un mouton)
« … Quelle solitude D’ignorer Ce que les yeux Ne peuvent pas voir … » Mylène Farmer, Dessine-moi un mouton, sur l’album « Innamoramento« Stuffed Monkey, Polydor, 1999 Résonance : On ne voit bien qu’avec le cœur (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)
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Âge et opinions (F. M. Dostoïevski, Les Frères Karamazov)
« … Quand vous serez un peu plus âgé, vous comprendrez vous-même le rôle que l’âge joue dans nos opinions. … » F. M. Dostoïevski, Les Frères Karamazov, livre dixième : Les gamins, VI. Précocité traduction Marc Chapio, Rencontre Lausanne, 1968, page 302