Citations en résonance

Citations et extraits se répondent, et entrent parfois en résonance

Illustration d‘un oiseau en vol.
  • Un homme qui fait le mal sans être méchant (Jules Lemaître, Impressions sur le théâtre)

    « …

    Perdican est vrai, car Perdican c’est vous, c’est moi ; c’est un
    homme qui fait le mal sans être méchant, qui souffre, qui aime, qui ne
    comprend rien au monde, qui doute de la bonté de la vie, et
    qui persiste à vivre pour aimer.

    … »

    Jules Lemaître, Impressions sur le théâtre, première série
    Calmann-Levy, 1887
    Il évoque ici le personnage de Perdican dans la pièce On ne badine pas avec l’amour, d’Alfred de Musset
    propos cités par Romain Lancrey-Javal, dans l’édition de la pièce dans la collection Classiques Hachette, 1993, page 120

    Résonance :
    « J’ai aimé » (Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour)
     

  • Ce rêve étrange et pénétrant (Paul Verlaine, Mon rêve familier)

    « …

    Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
    D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
    Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
    Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend

    … »

    Paul Verlaine, Mon rêve familier, in Poèmes saturniens
    1866
    Résonance :
    Quand je fais ce rêve étrange… (Mylène Farmer, Serais-tu là ?)
     
  • Pour agiter la foule (Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir)

    « …
     

    Celui qui veut agiter la foule ne doit-il pas être le comédien de
    lui-même ? Ne doit-il pas commencer par se traduire lui-même en
    grotesquement évident et déclamer aussi bien toute sa
    personne que sa cause sous cette forme caricaturale et simplifiée ?

     
    … »

    Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir –
    Troisième livre, paragraphe 236 « Pour agiter la foule »
    traduction Patrick Wotling, GF-Flammarion, 1997-2000, page 215
     
  • Plonger au fond du gouffre (Charles Baudelaire, Le Voyage)

    « …

    Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
    Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
    Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau !

    … »

    Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – CIII. Le Voyage
    Classiques Hachette, 1992, page 168

    Résonances :
    Douleur et nouveauté (Marcel Proust, Du côté de chez Swann)
    Ange ou Sirène, qu’importe (Charles Baudelaire, Hymne à la beauté)
     
  • Quand je fais ce rêve étrange… (Mylène Farmer, Serais-tu là ?)

    « …

    Quand je fais ce rêve étrange,
    Et quand, pénétrant tes songes…

    … »

    Mylène Farmer, Serais-tu là ?, sur son album « Innamoramento« 
    Polydor, 1999
     

    Résonance :
    Ce rêve étrange et pénétrant (Paul Verlaine, Mon rêve familier)
     
  • Deviens ce que tu es (Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir)

    « …
     
    Que dis ta conscience ? — « Tu dois devenir ce que tu es. »

    … »

    Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir –
    Troisième livre, paragraphe 270
    traduction Patrick Wotling, GF-Flammarion, 1997-2000, page 223
     

    Résonance :
    Deviens ce que tu es (Manuel Valls, Pouvoir)
     
  • Des bras vraiment ouverts (Stéphane Balmino, De l’air)

    « …

    Et qu’on lui donne enfin
    (…)
    De l’air, des bras ouverts qu’on n’referme pas

    … »

    Stéphane Balmino, De l’air, pour Olivia Ruiz sur son album « J’aime pas l’amour« 
    Polydor, 2003

  • « Pardonnez-moi » (Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)

    « …

    Pardonnez-moi ma tristesse.
    Le soir tombe. Pardonnez-moi, si le soir tombe.

    … »

    Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra – Deuxième partie,
    paragraphe « Chanson à danser »
    traduction Geneviève Bianquis, GF-Flammarion, 1969-2006, page 154
     

    Résonance :
    « Pardonne-moi » (Mylène Farmer, Pardonne-moi)
     
  • À deux c’est tellement mieux la vie ! (Stéphane Balmino, Le Tango du qui)

    « …

    On nous parle de schizophrénie
    Mais à deux c’est tellement mieux la vie

    … »

    Stéphane Balmino, Le Tango du qui, pour Olivia Ruiz sur son album « J’aime pas l’amour« 
    Polydor, 2003
     
  • La liberté (Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir)

    « …
     
    Quel est le sceau de l’acquisition de la liberté ? – Ne plus avoir honte de soi-même.

     
    … »

    Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir –
    Troisième livre, paragraphe 275
    traduction Patrick Wotling, GF-Flammarion, 1997-2000, page 224
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