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Bâtir sur les cœurs est une chose sotte (Charles Baudelaire, Confession)
« … Que bâtir sur les cœurs est une chose sotte ; Que tout craque, amour et beauté, Jusqu’à ce que l’Oubli les jette dans sa hotte Pour les rendre à l’Eternité ! … » Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal Spleen et Idéal – XLV. Confession, vers 29 à 32 1861, GF…
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Lumière aveuglante (Charles Baudelaire, L’aube spirituelle)
« … Le soleil a norci la flamme des bougies : Ainsi, toujours vainqueur, ton fantôme est pareil, Âme resplendissante, à l’immortel soleil ! … » Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Spleen et Idéal – XLVI. L’aube spirituelle, vers 12 à 14 1861, GF Flammarion, 1991-2006, page 94
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Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! (Charles Baudelaire, L’Horloge)
« … Tantôt sonnera l’heure où le dinvin Hasard, Où l’auguste Vertu, ton épouse encor vierge, Où le Repentir même (oh ! la dernière auberge !), Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! … » Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Spleen et Idéal – LXXXV.…
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L’avenir, c’est la mort (Guy de Maupassant, La Chevelure)
« … Le passé m’attire, le présent m’effraie parce que l’avenir c’est la mort. … » Guy de Maupassant, La Chevelure 1884 Résonance : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! (Charles Baudelaire, L’Horloge)
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Plonger au fond du gouffre (Charles Baudelaire, Le Voyage)
« … Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau, Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ? Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau ! … » Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – CIII. Le Voyage Classiques Hachette, 1992, page 168 Résonances : Douleur et nouveauté (Marcel Proust, Du…
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« J’ai aimé » (Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour)
« … [Perdican] On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j’ai aimé. … » Alfred…
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Et qui meurt… (Charles Baudelaire, La Cloche fêlée)
« … Et qui meurt, sans bouger, dans d’immenses efforts … » Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – LVIII. La Cloche fêlée Classiques Hachette, 1992, page 94
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« J’ai aimé » (Mylène Farmer, Avant que l’ombre)
« … Avant que l’ombre, je sais Ne s’abatte à mes pieds Pour voir l’autre côté Je sais que… je sais que… j’ai aimé … » Mylène Farmer, Avant que l’ombre…, sur l’album Avant que l’ombre… Polydor, 2005 Résonance : « J’ai aimé » (Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour)…