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Fugitive beauté (Charles Baudelaire, À une passante)
« … Un éclair… puis la nuit ! — Fugitive beauté Dont le regard m’a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ? Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être ! Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j’eusse aimée, ô toi…
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Indifférence (Charles Baudelaire, Le Beau navire)
« … Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses, Ta tête se pavane avec d’étranges grâces ; D’un air placide et triomphant Tu passes ton chemin, majestueuse enfant. … » Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal – Spleen et Idéal – LII. Le Beau navire, vers 37 à 40…